Direccte : l’échappatoire des souffrants au travail

La souffrance au travail n’est jamais facile pour ceux qui la subissent, mais aussi pour ceux à qui ils en parlent. Cela peut être la médecine du travail ou le syndicat. De nombreux personnels de la santé avouent que dans certains cas, les personnes qui les consultent n’osent pas communiquer le nom de leurs harceleurs au travail ou que la situation n’est pas toujours claire. De ce fait, leur intervention s’en voit limiter ou handicaper. Il faut alors préparer un dossier de défense en béton pour obtenir gain de cause.

 

Preuves et précisions : la clé du succès

Il ne s’agit pas seulement de raconter le déroulement des événements. La victime de personnes toxiques au travail devrait noter les dates, les heures et les endroits où cela a eu lieu et essayer de recueillir des témoignages dans la mesure du possible. Cela peut être aussi des témoignages d’autres personnes ayant subi le même sort qui devront fournir des déclarations sur l’honneur.

 

Dans les cas les plus graves, un certificat médical servirait sans doute à condamner l’auteur. Il faudra penser à conserver tous les messages ou les emails relatant les faits. Enregistrer les propos et prendre des photos des agissements permet également d’assurer sa défense avant d’entrer en contact de l’inspection du travail.

 

Tout remettre aux bonnes personnes

 

Une fois tous les éléments de dossier réunis, le sujet de harcèlement ou de traitement abusif peut alors parler de la situation à l’inspection du travail en contactant la direction la plus proche de son lieu d’exercice ou de résidence.

 

Dans le cas où la situation vous étouffe, que votre santé en pâtit, par exemple que vous ne trouvez pas le sommeil, que vous consommez des médicaments, vous pouvez exercer votre droit de retrait, c’est-à-dire ne plus venir travailler jusqu’à ce que la situation se rétablisse.